Les quatre lichens montrés ici sont tous des cyanolichens. Les lichens sont des organismes composites formés d’un champignon et d’algues — les algues font la photosynthèse et le champignon les abrite. Dans les cyanolichens, le partenaire photosynthétique est une cyanobactérie au lieu d’une algue (bien que des algues puissent aussi être présentes).
Les quatre cyanolichens indiqués ci-dessous sont désignés par le COSEPAC. Trois d’entre eux sont répertoriés en vertu de la Loi sur les espèces en péril.
Ce guide devrait vous aider à reconnaître les cyanolichens rares. Il montre aussi les espèces de lichens terre-neuviennes plus communes qui peuvent parfois être confondues avec l’une des quatre espèces rares.
Les quatre cyanolichens indiqués ci-dessous sont désignés par le COSEPAC. Trois d’entre eux sont répertoriés en vertu de la Loi sur les espèces en péril.
Ce guide devrait vous aider à reconnaître les cyanolichens rares. Il montre aussi les espèces de lichens terre-neuviennes plus communes qui peuvent parfois être confondues avec l’une des quatre espèces rares.
Érioderme boréal (Erioderma pedicellatum)
On trouve ce lichen en deux « points névralgiques » de l’île : le centre d’Avalon et la région de la baie d’Espoir. Son aspect est gris-brun et feutré ; lorsqu’il est mouillé, il devient vert foncé. Ses caractéristiques les plus remarquables sont les apothécies (corps fructifères) rondes et rouges en surface. La face inférieure est pâle et les bords du thalle sont généralement enroulés vers le haut. On le trouve habituellement sur les troncs de sapin baumier dans les forêts humides plus anciennes de Terre-Neuve. Désigné par le COSEPAC et répertorié en vertu de la Loi sur les espèces en péril à titre « d’espèce préoccupante ». Cliquez ici pour consulter le rapport Vertical Divider
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Vous trouverez ci-dessous une comparaison de l’érioderme boréal lorsqu’il est sec et humide. La couleur peut varier du gris clair au vert foncé. Pour plus de photos, cliquez ici
Érioderme mou (Erioderma mollissimum)
Ce lichen ressemble beaucoup à l’érioderme boréal mais n’a pas d’apothécie et sa surface inférieure est recouverte de peluche brunâtre. Il est beaucoup plus rare à Terre-Neuve que E. pedicellatum , mais on le trouve habituellement dans un habitat semblable.
Désigné par le COSEPAC et répertorié en vertu de la Loi sur les espèces en péril à titre « d’espèce en voie de disparition ».
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Ce lichen ressemble beaucoup à l’érioderme boréal mais n’a pas d’apothécie et sa surface inférieure est recouverte de peluche brunâtre. Il est beaucoup plus rare à Terre-Neuve que E. pedicellatum , mais on le trouve habituellement dans un habitat semblable.
Désigné par le COSEPAC et répertorié en vertu de la Loi sur les espèces en péril à titre « d’espèce en voie de disparition ».
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Dégélie plombée (Degelia plumbea)
Lorsqu’il est mouillé, ce lichen devient gris bleuté et présente des apothécies (fructifications) brun rougeâtre. Il se distingue par sa couleur gris plomb avec des stries pâles qui rayonnent du centre vers le bord. Le dessous est un « feutre » noir épais. On le trouve sur les arbres à feuilles caduques.
Désigné par le COSEPAC et répertorié en vertu de la Loi sur les espèces en péril à titre « d’espèce préoccupante ».
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Lorsqu’il est mouillé, ce lichen devient gris bleuté et présente des apothécies (fructifications) brun rougeâtre. Il se distingue par sa couleur gris plomb avec des stries pâles qui rayonnent du centre vers le bord. Le dessous est un « feutre » noir épais. On le trouve sur les arbres à feuilles caduques.
Désigné par le COSEPAC et répertorié en vertu de la Loi sur les espèces en péril à titre « d’espèce préoccupante ».
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Pannaire jaune pâle (Pannaria lurida)
Ce lichen est brun à gris-brun quand il est sec et brun olive ou vert foncé quand il est humide. Il est recouvert d’une peluche de couleur grise tirant sur le brun. Ses fructifications (apothécies) sont des disques rouge-brun à bords blanc-gris. On le trouve sur les arbres et les rochers.
Désigné par le COSEPAC à titre « d’espèce menacée » mais non répertorié en vertu de la Loi sur les espèces en péril.
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Ce lichen est brun à gris-brun quand il est sec et brun olive ou vert foncé quand il est humide. Il est recouvert d’une peluche de couleur grise tirant sur le brun. Ses fructifications (apothécies) sont des disques rouge-brun à bords blanc-gris. On le trouve sur les arbres et les rochers.
Désigné par le COSEPAC à titre « d’espèce menacée » mais non répertorié en vertu de la Loi sur les espèces en péril.
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